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Gazette de Mars 2022

Le mois de mars marque le début d’une nouvelle saison chez les Dorloteurs d’Abeilles ! Les osmies pointent le bout de leurs antennes et un doux bourdonnement se fait entendre dans les jardins. Nous serons heureux de vous accompagner pas à pas ces prochains mois. Mais commençons par le commencement… L’éclosion des cocons !
L’ÉCLOSION DES COCONS
Les températures se sont adoucies dans une bonne partie de la France. Dès qu’elles dépassent les 12 degrés pendant plusieurs jours consécutifs, le signal est donné : les osmies cornues savent qu’il est temps d’éclore ! Les mâles sont les premiers à sortir des cocons. Vous les reconnaîtrez facilement grâce à la touffe de poils blancs qu’ils ont sur la tête. Ils ne vivent que quelques jours, le temps de la reproduction. Les femelles fécondées construisent ensuite leur nid dans lequel elles pondent des œufs. Nous aurons l’occasion de revenir en détail sur leur mode opératoire dans les prochaines gazettes !
4 ABEILLES À OBSERVER DANS LE DORLOTOIR
Vous êtes nombreux et nombreuses à avoir rejoint l’aventure ces dernières semaines et vous vous demandez sûrement quelles abeilles vous pourrez accueillir au retour des beaux jours. On vous présente 4 espèces qui s’installent volontiers dans les Dorlotoirs !
L’osmie cornue

C’est l’une des abeilles les plus précoces et on peut l’observer dès début mars. Son thorax est noir et son abdomen roux vif. C’est une petite abeille toute ronde qui fait son nid avec de la terre humide.
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L’osmie rousse

Elle est présente dès le mois d’avril et ressemble beaucoup à sa cousine cornue. Elle est un peu plus petite et ses poils sont plus clairs. Elle utilise aussi de la terre pour fabriquer son nid : c’est une abeille maçonne.

La mégachile coupeuse de feuilles

Il existe différentes espèces d’abeilles coupeuses de feuilles. Elles découpent de petits fragments de feuilles pour faire leur nid en forme de cigare. Si vous observez des feuilles poinçonnées dans votre jardin, ouvrez l’œil !
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L’abeille cotonnière

On peut facilement la confondre avec une guêpe, car son corps est strié de jaune et de noir. Mais c’est bien une abeille ! Elle prélève des fibres végétales pour fabriquer une matière blanche et cotonneuse que l’on retrouve dans son nid.
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VOS MISSIONS TOUT AU LONG DE LA SAISON
  • Observer vos abeilles
Vous les verrez grâce à la zone d’observation du Dorlotoir, de la fabrication du nid à la formation des cocons !
  • Guetter les gazettes pour devenir un Super-Dorloteur !
Nous vous guiderons pas à pas dans le suivi de vos abeilles préférées : installation du Dorlotoir, éclosion des cocons, découverte des abeilles, mise à l’abri de vos cocons…
  • Prendre des photos et des vidéos
Partagez l’expérience et faites connaître les abeilles sauvages ! Vous pouvez envoyer vos photos et vidéos depuis votre compte ou depuis l’application.
  • Remplir votre journal de bord
Vous renseignez toutes les informations concernant les abeilles sauvages de votre région et permettez ainsi de récolter un grand nombre de données qui nous permettrons de mieux les connaître pour mieux les protéger.
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PETIT TOUR DES QUESTIONS LES PLUS POSÉES
  • Il fait froid dehors, puis-je garder mes cocons à l’intérieur ?

Non ! N’ayez pas de craintes si vous habitez dans des zones où les températures sont encore faibles : elles sont tout à fait capables de les supporter ! Si vous les rentrez à l’intérieur, elles risquent d’éclore trop tôt. Une fois en dehors de leurs cocons, elles auraient du mal à résister aux températures hivernales et surtout, elles ne trouveraient pas de quoi se nourrir.

  • Comment installer mon Dorlotoir ?

Installez votre Dorlotoir à l’abri de la pluie et de vent, à plus de 50 cm du sol et orienté vers l’est ou le sud-est. Il est important d’avoir des fleurs à proximité, pour que les abeilles puissent se nourrir et assurer le bon développement de leur descendance.

  • Comment augmenter mes chances d’accueillir des osmies dans mon Dorlotoir ?

Vous pouvez planter à proximité de votre Dorlotoir des fleurs riches en pollen et en nectar qui seront une source de nourriture et de matière pour la construction des nids de vos abeilles maçonnes. Il est important d’avoir une source d’humidité pour l’hydratation des abeilles et pour la construction des parois de leurs nids.

Bon début de saison ! 💚

Gazette de Février 2022

Nous pouvons désormais compter les jours avant de retrouver nos chères abeilles ! Les cocons vous seront renvoyés très prochainement. Vous assisterez aux premières éclosions d’ici la fin du mois !
COMMENT INSTALLER MON DORLOTOIR ?
Votre Dorlotoir a passé l’hiver au chaud et au sec. Il est l’heure de le remettre en service ! On vous donne quelques astuces pour maximiser vos chances d’accueillir des abeilles sauvages dès l’arrivée des beaux jours.
1 – Préparer le Dorlotoir à affronter les intempéries
Les Dorlotoirs ont été conçus en bois non traité pour garantir le bien-être des abeilles. Mais cela implique qu’ils sont aussi plus sensibles aux intempéries. Pour les protéger de la pluie et de l’humidité, nous vous conseillons d’appliquer une couche d’huile de lin sur les pièces en bois. Cela permettra de protéger votre Dorlotoir sans déranger les abeilles.
2 – Trouver le meilleur emplacement

L’emplacement du Dorlotoir est important pour avoir un maximum de chances d’y accueillir des abeilles dès le début du printemps. Nous vous conseillons d’installer le Dorlotoir :

  • En hauteur, à 50cm minimum du sol
  • A l’abri de la pluie et du vent
  • Orienté à vers le sud ou le sud-est : les abeilles apprécient particulièrement les premiers rayons du soleil matinal !
3 – Planter des graines de fleurs
Les osmies s’installent à proximité de sources de pollen pour ne pas avoir à s’éloigner de leur nid. En plantant des fleurs dans votre jardin ou sur votre balcon, vous leur offrez donc de quoi se nourrir tout en augmentant vos chances d’accueillir des osmies dans votre Dorlotoir !
COMMENT PRÉPARER L’ÉCLOSION DE MES COCONS ?
Des cocons d’abeilles sauvages locales vont vous être confiés au début de la saison. Les envois se feront entre le 20 février et le 15 mars.
Il est très important de bien conserver vos cocons à l’extérieur. N’ayez pas de craintes si vous habitez dans des zones où les températures sont encore très faibles : les cocons sont tout à fait capables de les supporter ! Si vous les rentrez à l’intérieur, ils risquent d’éclore trop tôt. Une fois en dehors de leurs cocons, les abeilles auraient du mal à résister aux températures hivernales et surtout, elles ne trouveraient pas de quoi se nourrir.
Vos cocons seront accompagnés d’un flyer explicatif. Si vous êtes trop impatient.e pour attendre, vous pouvez le télécharger en cliquant ici !
Nous serions très heureux d’assister à vos premières rencontres avec vos jeunes protégées. Envoyez-nous des photos et des vidéos de vos cocons et de vos abeilles, via votre espace Dorloteur ou l’application !
ZOOM SUR L’OSMIE CORNUE
L’osmie cornue (osmia cornuta) est l’une des premières abeilles à faire son apparition au retour des beaux jours. C’est aussi l’espèce que vous retrouverez en plus grand nombre dans les Dorlotoirs au printemps ! Partons à la découverte de cette petite abeille super mignonne (chez Les Dorloteurs, on l’appelle même l’abeille cochon d’inde !)
LES PREMIÈRES FLORAISONS
Osmia cornuta est une redoutable pollinisatrice car elle est active tôt dans l’année, à une période où la plupart des autres pollinisateurs sont encore inactifs. C’est donc elle qui est en charge de la pollinisation de certains arbres fruitiers comme les pruniers, pommiers ou poiriers !
VOTRE TÉMOIGNAGE
Les abeilles sauvages sont encore peu connues mais grâce à vous, Dorloteurs et Dorloteuses, le sujet intéresse de plus en plus les médias. Acceptez-vous d’être contacté.e si un journaliste souhaite recevoir le témoignage de Dorloteurs et Dorloteuses de votre région ? Si oui, remplissez ce court questionnaire pour que nous puissions vous contacter le moment venu. Votre aide est précieuse, merci !
J’accepte de témoigner

Gazette de janvier 2022

Nos chères osmies sont encore en diapause dans leurs cocons. Leur période de sommeil va bientôt toucher à sa fin et les premières éclosions auront lieu dans moins de deux mois, au retour des beaux jours. Comment savent-elles qu’il est temps de se réveiller ? Comment préparer leur arrivée ? On vous explique tout dans la première gazette 2022 !
COMMENT LES OSMIES SAVENT-ELLES QUAND ÉCLORE ?
Les osmies se développent pendant près de 10 mois dans leur cocon. Elles passent alors de larve à abeille. C’est une combinaison de facteurs qui provoque leur éclosion :

•    Des températures en hausse
Lorsque les températures avoisinent les 12°C pendant plusieurs jours d’affilée, le signal est donné aux abeilles. Le printemps arrive et il est temps de sortir des cocons pour débuter une nouvelle saison !

•    Une longue période de froid
L’osmie ne pourra éclore que si elle a enregistré une période de froid suffisamment longue. Cela évite les éclosions précoces lors d’un redoux inhabituel en plein mois de décembre par exemple.

Tout ceci est détecté par des mécanismes internes complexes et méconnus. Les abeilles sauvages gardent encore de nombreux secrets…

QUI ACCUEILLEREZ-VOUS DANS VOTRE DORLOTOIR ?
De nombreux Dorloteurs ont rejoint l’aventure à l’occasion des fêtes de fin d’année. Bienvenue ! Ce début d’année est l’occasion de revenir sur les espèces les plus couramment observées dans les Dorlotoirs. Encore un peu de patience, vous pourrez les accueillir à votre tour dans quelques semaines !

•    L’osmie cornue (osmia cornuta)

Cette petite abeille toute rousse et ronde est l’une des première à éclore, entre fin février et début mars dans les régions les plus chaudes. Elle fabrique son nid avec de la terre humide, d’où son surnom d’abeille maçonne !

•    L’osmie rousse (osmia rufa)

L’osmia rufa ressemble fortement à la cornuta. C’est aussi une abeille maçonne, mais elle éclot un peu plus tard, entre avril et mai. Son corps est un peu plus allongé et plus clair que celui de l’osmie cornue.

•    La mégachile coupeuse de feuilles

Ces abeilles ont un mode opératoire passionnant ! Elles découpent de petits bouts de feuilles qu’elles assemblent en rouleau (on parle de forme de cigare). Elles font leurs nids dans ces formations.
LES PESTICIDES : 1ERE CAUSE DE DISPARITION DES INSECTES
l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) a publié une note scientifique en décembre, qui confirme le rôle prépondérant des pesticides dans la disparition des insectes. Les auteurs estiment que 40% des insectes sont en déclin et un tiers d’entre eux sont menacés d’extinction. Les causes de ces disparitions de masse sont multiples : raréfaction de leur habitat naturel, réchauffement climatique, invasion d’espèces exotiques… Mais ce sont bien les pesticides qui ont le plus fort impact sur les insectes, en polluant l’eau, la terre, l’air… D’où l’importance de réduire au maximum l’utilisation de ces substances toxiques !
JOYEUX ANNIVERSAIRE LES DORLOTEURS !
Il y a deux ans presque jour pour jour, nous nous lancions dans l’aventure des Dorloteurs d’Abeilles. Notre objectif principal était alors de faire connaître les abeilles sauvages et leurs problématiques. Et bien sûr, de proposer en parallèle une solution pour que chacun et chacune puisse contribuer à la protection de ces espèces tout aussi menacées qu’essentielles.  Deux ans plus tard, vous êtes plus de 4 200 à avoir apporté votre pierre à l’édifice, dans plus de 1 160 communes partout en France. Ce sont autant d’abris offerts à nos chères butineuses ! Nous avons également reçu des milliers de photos et d’informations concernant ces abeilles, par le biais de vos journaux de bord. Toutes ces informations contribuent à mieux connaître les abeilles solitaires, et donc mieux les protéger. Nous ne vous le dirons jamais assez :
MERCI pour votre engagement sans faille !

Gazette de décembre 2021

Les arbres ont perdu presque toutes leurs feuilles, les températures ont définitivement chuté et les jours sont courts… Pas de doute, nous en sommes au milieu de l’hiver ! Les abeilles sauvages sont en période de diapause et attendent le retour des beaux jours au chaud dans leurs cocons. Nous les verrons éclore entre fin février et début mars pour les plus précoces.
RETOUR EN IMAGES SUR UNE SAISON AU CÔTÉ DES DORLOTEURS
Vous êtes nombreux et nombreuses à avoir rejoint l’aventure dernièrement. Certains d’entre vous n’ont pas encore eu l’occasion d’observer les abeilles à l’œuvre dans leur Dorlotoir… Alors on prend un peu d’avance et on vous donne un aperçu de la magie qui opèrera chez vous au printemps !
DES NOUVELLES DE VOS COCONS
A cette période de l’année, les cocons que vous nous avez renvoyés ont été extraits des tubes et nettoyés avec de l’eau tiède et une action mécanique douce pour les débarrasser des parasites. Le fait de nous confier vos cocons pendant l’hiver a deux intérêts majeurs :
  • Vous permettez à vos cocons d’être mis à l’abri des parasites et des prédateurs
  • Au printemps suivant, quelques-uns de vos cocons iront à un nouveau Dorloteur vivant près de chez vous. Vous permettez ainsi la création de nouvelles zones de biodiversité !
Les derniers cocons à nous avoir été envoyés vont bientôt être chouchoutés à leur tour. Vous êtes plus de 800 à nous avoir confié vos protégées cette année : un grand merci pour votre confiance renouvelée !
ZOOM SUR LES PRINCIPAUX PARASITES
Mais quels sont les principaux parasites qui s’installent dans les nids des abeilles maçonnes et quels sont leurs modes opératoires ?
  1. La mouche Cacoxenus indagator
On la repère facilement car elle laisse dans les nids des asticots blancs collants et des poils oranges frisés qui sont les excréments des larves. Ces larves ingèrent tout le stock de pollen et empêchent ainsi le développement de la jeune abeille.
  1. Trichodes alvearius 
Ses grosses larves oranges vif sont facilement reconnaissables. Elles se nourrissent des cocons d’abeilles et pourraient même se déplacer d’une cellule à l’autre dans le nid de l’osmie.
  1. La mite du pollen
Ces tous petits parasites se nourrissent du stock de pollen laissé dans le nid de l’osmie. La mite du pollen s’accroche aux poils des jeunes abeilles lors de l’éclosion, ce qui les affaiblit sensiblement.
  1. La guêpe Monodontomerus obscurus 
Cette guêpe solitaire de toute petite taille apparaît au début de l’été et a deux générations par an. Avec son ovopositeur, elle pond à travers le tube en carton et à l’intérieur des cocons.
EN SAVOIR PLUS
QUE SE PASSE-T-IL CHEZ LES ABEILLES A MIEL ?
Si nos chères abeilles sauvages sont en train de se développer en ce moment même bien au chaud dans leurs cocons, que se passe-t-il du coté des abeilles à miel ?
Lorsque le froid commence à s’installer, les abeilles qui vivent en colonie se regroupent en forme de grappe pour maintenir une température suffisante (environ 30 degrés) au sein de la ruche. Pour ce faire, elles contractent et décontractent les muscles de leurs ailes, ce qui provoque un dégagement de chaleur.

Gazette de Novembre 2021

Les abeilles sauvages ont terminé leur période de vol depuis plusieurs semaines déjà. La saison est plus propice à l’observation d’une faune différente mais tout aussi passionnante. Les arbres perdent leurs feuilles, ce qui facilite l’observation de nombreux passereaux comme les mésanges ou les rouges-gorges. Il est également plus fréquent d’observer des renards à proximité des habitations : à la recherche de nourriture, ils se rapprochent de nos habitats et des zones urbaines en espérant y trouver quelque chose à manger.
ZOOM SUR LES COCONS D’ABEILLES MAÇONNES
Vous êtes plus de 750 à nous avoir confié vos cocons pour la période hivernale : merci pour votre confiance ! Ils sont à l’abri et passeront l’hiver dans les meilleures conditions. Parmi les espèces les plus fréquemment observées dans les Dorlotoirs, nous retrouvons les désormais célèbres osmia cornuta et osmia rufa. Si elles sont faciles à différencier lors de leur période de vol, leurs cocons présentent aussi de nombreuses différences.
  • La taille : les cocons de l’osmia cornuta sont plus grands que ceux d’osmia rufa. Avec une petite subtilité supplémentaire : au sein de chaque espèce, les cocons mâles sont plus petits que les cocons femelles (tout comme les abeilles qui en émergeront !).
  • La forme : Les cocons d’osmia cornuta ont une forme ovoïde de ballon de rugby. Ceux d’osmia rufa sont plus allongés.
  • La texture : Osmia cornuta a un cocon fripé et d’aspect irrégulier. Le cocon d’osmia rufa est plus lisse et régulier.
  • La couleur : les cocons d’osmia cornuta sont plus clairs que ceux d’osmia rufa.
A l’aide de toutes ces indications, saurez-vous reconnaître sur la photo : un cocon d’osmia cornuta mâle, un cocon d’osmia cornuta femelle, un cocon d’osmia rufa mâle et un cocon d’osmia rufa femelle ?
Pour ceux qui n’auraient pas encore renvoyé leurs cocons, il vous reste quelques jours pour le faire. Toutes les infos sont disponibles en cliquant ici.
COMMENT ENTRETENIR SON DORLOTOIR EN HIVER ?
De fin septembre à fin février, les abeilles susceptibles de s’installer dans les Dorlotoirs ne sont plus actives. La future génération se développe sagement dans les cocons que vous nous avez confiés. C’est le meilleur moment pour prendre soin de votre maisonnette pour qu’elle soit prête à accueillir de nouvelles butineuses dans quelques mois ! Nous avons consacré un article à cette étape importante pour préparer au mieux l’arrivée de vos cocons au printemps.
LIRE L’ARTICLE
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les osmies s’éloignent très peu de leur nid. En effet, lorsqu’une abeille solitaire se déplace, sa progéniture est laissée à la merci des prédateurs et parasites : rongeurs, oiseaux, mouches, guêpes coucous, etc. Elle reste donc toujours à proximité de son nid, dans un rayon maximal de 250 mètres.
BZZZ BOX – UN NOËL À LA RUCHE
Le coffret de Noël qui met les abeilles à l’honneur !

Cette jolie box est née du partenariat entre Les Dorloteurs d’Abeill=es et Un Toit Pour Les Abeilles, deux initiatives lancées par un apiculteur passionné. Leur but commun ? Permettre à chacun de s’engager pour la protection des pollinisateurs.

JE DÉCOUVRE

Gazette d’Octobre 2021

Si l’on observe de nombreuses abeilles du début du printemps jusqu’à la fin de l’été, elles disparaissent presque totalement à partir du mois de septembre. Que deviennent les abeilles sauvages en hiver et comment survivent-elles aux températures parfois négatives ?
COMMENT LES OSMIES RÉSISTENT-ELLES AU FROID EN HIVER ?
Beaucoup d’entre vous nous ont contactés l’année dernière, craignant que le froid hivernal ne fragilise les cocons laissés en extérieur. N’ayez aucune crainte : les basses températures ne sont pas problématiques pour les osmies, elles sont mêmes nécessaires à leur développement !
Les abeilles, comme de nombreux autres insectes, n’ont pas la possibilité de réguler leur température corporelle, comme c’est le cas de l’Homme. Leur température est donc la même que celle de l’air ambiant. Pour passer l’hiver, elles produisent un antigel qui leur permet de se développer jusqu’à des températures atteignant les -20°C.
En parallèle, leur organisme tourne au ralenti pendant cette période. Elles consomment donc peu d’énergie et n’ont pas besoin de s’alimenter lorsqu’elles sont protégées par leur cocon.
POURQUOI NE PAS RENTRER MES COCONS AU CHAUD ?
Lorsque l’abeille maçonne a passé de longs mois dans son cocon, elle attend le signal qui la fera éclore : la remontée des températures. Si elle avait passé l’hiver au chaud, elle pourrait détecter en plein mois de janvier que l’heure est venue pour elle de partir à l’assaut des premières fleurs pour se nourrir et faire son nid… Sauf qu’il n’y a aucune fleur à butiner à cette époque ! Une abeille qui ne ressent pas les températures naturelles éclora donc en décalage avec les premières floraisons et ses chances de survie seront largement réduites.
QUE FAIRE DES COCONS QUE JE CONSERVE PENDANT L’HIVER ?
Vous l’aurez compris, il faut donc laisser vos cocons se développer aux températures extérieures. Si vous possédez un abri de jardin ou un garage non chauffé, la solution est idéale : les abeilles ressentent les températures extérieures et sont à l’abri des prédateurs. Sinon, laissez le Dorlotoir en extérieur, protégé au maximum de la pluie et du vent.
ZOOM SUR LES OISEAUX MIGRATEURS
Quand les abeilles s’apprêtent à passer l’hiver dans leurs cocons, les oiseaux doivent aussi trouver un moyen de survivre à des températures très faibles et avec moins de ressources alimentaires. Si certains restent sur leur site de nidification en changeant leur régime alimentaire, d’autres migrent vers le sud pour des régions avec des températures plus élevées et des ressources alimentaires plus abondantes. Avant le départ, ils absorbent de très grandes quantités de nourriture pour avoir des réserves et suffisamment d’énergie pour le long voyage qui les attend.
IL EST ENCORE TEMPS DE RENVOYER VOS COCONS !
Voici pour rappel toutes les explications détaillées en cliquant ICI.
Vous ne pourrez pas nous renvoyer de cocons cette année ? Dites-nous pourquoi en cliquant ICI.
LE SAVIEZ-VOUS ?
La dernière cellule du nid de l’abeille maçonne (celle la plus à l’extrémité, vers la sortie) est laissée vide. L’abeille n’y stocke pas de pollen et n’y pond pas d’œuf. Cela permet de leurrer les oiseaux qui voudraient grignoter le nid, en leur faisant croire qu’il est vide !

Gazette de Septembre 2021

Avez-vous remarqué comme les abords des Dorlotoirs sont plus calmes en cette rentrée ? Après les maçonnes de printemps, les coupeuses de feuilles et les cotonnières d’été, la plupart des abeilles sauvages ont terminé leur période de vol. Mais cette étape est cruciale pour vous, chers Dorloteurs et Dorloteuses !
LES ABEILLES SAUVAGES EN SEPTEMBRE
En septembre, les abeilles maçonnes de la future génération se développent tranquillement dans leurs cocons, dans les tubes de votre Dorlotoir. On parle de période de diapause : l’organisme de l’abeille tourne alors au ralenti. Cela lui permet de survivre aux températures hivernales et à l’absence de pollen et de nectar dont elle dépend pour se nourrir. En tout, cette diapause dure près de 10 mois et prendra fin avec les premières éclosions.
ZOOM SUR LA RÉCOLTE DES COCONS
Si les abeilles sont en période de « sommeil », il n’en est rien pour vous, Dorloteurs et Dorloteuses ! Il est l’heure de récolter vos précieux cocons pour nous les renvoyer. Ils seront débarrassés des parasites et des prédateurs qui ont pu s’installer dans certains nids, et seront conservés dans des conditions idéales pendant l’automne et l’hiver.
Visionnez les vidéos tuto et laissez-vous guider dans la récolte de vos cocons !

1 – Le matériel dont vous avez besoin :
  1. L’enveloppe affranchie fournie dans votre kit
  2. Les tubes en carton contenant des nids d’abeilles maçonnes
  3. La petite boite ronde en carton (pour les Dorlotoirs Cabane uniquement)
  4. Une petite spatule à café, touillette en bois ou équivalent (pour les Dorlotoirs Cabane uniquement)
2 – Quels tubes renvoyer ?
Vous pouvez nous renvoyer les tubes en carton dans lesquels des abeilles maçonnes ont fait leur nid. Pour les identifier : rien de plus simple ! Cela correspond aux tubes bouchés par de la terre. Attention, certains tubes peuvent sembler vides parce que l’abeille n’aura pas construit le nid jusqu’au bout. Pour vérifier qu’un tube est vide, retirez délicatement son bouchon en plastique noir et regardez au travers. Si vous voyez de l’autre côté du tube, c’est qu’il est bien vide : pas besoin de le renvoyer. Autrement, une petite habitante y a sûrement fait son nid !
Vous pouvez conserver chez vous jusqu’au printemps prochain les nids d’abeilles coupeuses de feuilles (fabriqués à partir de fragments de feuilles), les nids d’abeilles cotonnière (matière blanche semblable à du coton), les nids de la guêpe Isodontia Mexicana (épines sèches et sauterelles), ou les nids des abeilles résinières (fabriqués à partir de résine en une matière très collante de laquelle il est difficile d’extraire les cocons).
Dans le Dorlotoir Mimosa, conservez bien les tubes transparents, desquels nous ne pourrions pas extraire les cocons. Ils vous permettront d’observer un cycle complet jusqu’aux éclosions au printemps prochain.
3 – Comment récolter vos cocons ?
  • Dans le Dorlotoir Mimosa
Il vous suffit d’appuyer sur l’avant du tube en carton pour le faire ressortir à l’arrière du Dorlotoir. Récupérez votre tube en le retirant délicatement par l’arrière !
  • Dans le Dorlotoir Cabane
Retirez la planchette en bois supérieure. Vous avez alors accès à la première rangée de tubes en carton, que vous pouvez ainsi récupérer. Retirez la seconde planchette pour accéder à la seconde rangée de tubes, et ainsi de suite. Pour les cocons du tiroir d’observation, dévissez la plaque transparente et récupérez les cocons à l’aide d’une petite spatule ou touillette en bois.
4 – Comment préparer votre envoi ?
Munissez-vous de l’enveloppe affranchie fournie dans votre kit de départ. Inscrivez-y votre CODE DORLOTEUR. Cette étape est primordiale : elle nous permettra d’identifier que ces cocons viennent de chez vous et nous pourrons ainsi vous prévenir de la bonne réception de vos protégées !
Glissez les tubes en carton directement dans l’enveloppe. Si vous avez récupéré des cocons dans le tiroir de votre Dorlotoir Cabane, ajoutez-y votre petite boîte ronde.
VOIR MON CODE DORLOTEUR
5 – Informez-nous de l’envoi de vos cocons !
Connectez-vous à votre compte, sur le site internet ou depuis l’application, rubrique « Mes cocons ». Indiquez le nombre de tubes envoyés et la date d’envoi. Nous vous informerons de la bonne réception de vos petites protégées !
COMPLÉTER LE FORMULAIRE
LE SAVIEZ-VOUS ?
La plus grande abeille sauvage est le xylocope violet (Xylocopa violacea). Elle mesure jusqu’à 30 mm et jusqu’à 50 mm d’envergure, ailes déployées ! À l’inverse, les plus petites abeilles sauvages ne mesurent que 4 mm et font partie de la famille des halictes.

Gazette d’Août 2021

Pas de vacances pour les abeilles ! En bord de mer ou à la montagne, elles sont encore très présentes. Il faudra attendre la rentrée pour observer une baisse de leur activité. En attendant, elles butinent les plantes à floraison tardive et poursuivent la construction de leurs nids.
LES ABEILLES SAUVAGES EN AOÛT
La saison estivale est déjà bien avancée. Les abeilles sauvages seront encore actives, tant qu’elles trouveront suffisamment de fleurs à butiner et que les températures resteront élevées. Dans les régions les plus ensoleillées de France, on observe des abeilles sauvages jusqu’à la fin du mois de septembre !
L’INCROYABLE LANGUE DES ABEILLES
Certaines abeilles sont dotées d’une trompe et d’une langue coulissante à la longueur impressionnante ! Cela lui permet d’aller chercher le pollen et le nectar tout au fond de la corolle des fleurs. Les différentes espèces ont des langues plus ou moins longues. Elles ne peuvent donc pas toujours butiner les mêmes fleurs.
ZOOM SUR LES GUÊPES-COUCOU
Elles sont ce que l’on appelle des cleptoparasites. A la manière du coucou, oiseau auquel elles empruntent une partie de leur nom, elles s’approprient les réserves de nourriture d’autres animaux afin d’assurer la survie de leur progéniture. On peut également les qualifier de « parasitoïdes ». La structure complexe de l’exosquelette, présentant en surface des trous et des crêtes de taille microscopique, crée cette illusion de couleurs métallisées. On appelle cela des couleurs structurelles. On peut retrouver ce phénomène notamment sur la queue des paons.
La guêpe-coucou s’immisce dans un nid encore en construction et pond une larve à proximité de la larve de l’hôte. Elles peuvent même infester plusieurs cellules en enfilade.
LIRE L’ARTICLE
LE SAVIEZ-VOUS ?
On dénombre en France 949 espèces d’abeilles sauvages. L’hexagone se place en 4ème position en Europe, après la Grèce (1 189 espèces), l’Espagne (1046) et l’Italie (979). Une raison de plus pour prendre soin de notre belle biodiversité !

Gazette de juillet 2021

Les plus chanceux d’entre nous sont en vacances et profitent de belles journées ensoleillées. Les abeilles sauvages d’été sont aussi en pleine période d’activité !
LES ABEILLES SAUVAGES EN JUILLET
Un grand nombre d’abeilles sont actives en juillet. On les observe aisément dans le tilleul, la lavande ou la glycine. Les abeilles des sables (qui font leur nid dans le sol) et les bourdons sont notamment très présents. Les abeilles maçonnes ont quant à elles terminé leur période de vol.
C’est l’heure d’accueillir d’autres espèces plus discrètes dans les Dorlotoirs, comme les cotonnières. Elles arrachent de petites fibres végétales qu’elles assemblent pour construire leurs nids. Cette matière a un aspect cotonneux, d’où leur nom !
ZOOM SUR LES ABEILLES DES SABLES
Vous ne croiserez pas d’abeilles des sables dans votre Dorlotoir. Bien qu’elles soient de celles que l’on appelle les abeilles sauvages, elles nidifient différemment des osmies puisqu’elles creusent dans le sol pour pondre leurs œufs ! Ce ne sont donc pas des abeilles maçonnes ou charpentières, mais des abeilles terricoles. On peut parfois s’inquiéter quand on les aperçoit par dizaines voler en rase-motte dans notre jardin, mais elles sont tout aussi inoffensives que les osmies !
Les abeilles des sables font leurs nids dans le sol, en creusant des galeries se ramifiant vers plusieurs cellules. Elles peuvent nicher en solitaire, mais également en bourgades de plusieurs individus. Elles apprécient tout particulièrement les terrains sableux. On les retrouve souvent dans les carrières, les dunes de sable ou les sols limoneux.
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RAPPEL : METTEZ VOS NIDS À L’ABRI
Les nids de vos abeilles maçonnes (bouchés avec de la terre) peuvent être retirés délicatement du Dorlotoir pour être mis à l’abri des prédateurs et des parasites. Regardez notre vidéo ci-dessous !
Conservez vos tubes sous le filet à température extérieure et à l’abri de l’humidité, jusqu’à la fin de l’été. L’idéal est de leur trouver une petite place dans un garage ou un abri de jardin. Nous vous enverrons un email lorsque le moment sera venu de nous les renvoyer pour la période hivernale !
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le pollen et le nectar sont deux substances que les abeilles récoltent sur les fleurs. Ils sont pourtant bien différents ! Le pollen est riche en protéines et toutes les plantes à fleurs en produisent. Le nectar contient principalement des glucides et n’est sécrété que par certaines fleurs. C’est d’ailleurs du nectar qu’est issu le miel.
La récolte de ces aliments permet aux abeilles sauvages de se nourrir ainsi que de préparer les réserves destinées à leur progéniture lors de la construction du nid.
VOS PHOTOS ET VIDEOS
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LE BRACELET DU DORLOTEUR FAIT SON RETOUR
Vous l’avez découvert lors du lancement des Dorloteurs en janvier 2020… Il fait son grand retour ! Le Bracelet du Dorloteur est composé d’un médaillon en hêtre français issu de forêts gérées durablement. Son cordon en lin 100% européen est tissé en France par une Entreprise du Patrimoine Vivant. Enfin, la jolie carte qui l’accompagne est en papier recyclé imprimé en Ariège.
JE LE VEUX
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