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La gazette de septembre 2020

LES ABEILLES SAUVAGES EN SEPTEMBRE

Les jours raccourcissent, les températures baissent, les floraisons se font de plus en plus rares… Pas de doute, la fin de la saison approche ! L’heure du bilan a sonné : quelles espèces se sont confortablement installées dans les Dorlotoirs ? Comment ont-elles utilisé leur abri ? Comment ont-elles construit leurs nids ?

LE BILAN DE CETTE PREMIÈRE SAISON AVEC VOUS

Ces derniers mois ont été riches en découvertes et rebondissements… Voici une petite sélection des jolies surprises que nous avons partagées avec vous !
Une grande diversité d’abeilles et de modes de nidifications
Alors que les abeilles maçonnes ont fait leur apparition dès le mois de mars, de nombreuses autres espèces leur ont succédé : coupeuses de feuilles, cotonnières, résinières… Si les matériaux utilisés pour fabriquer les nids sont bien différents, le mode opératoire est le même : l’abeille construit des cellules en enfilade, dans lesquelles elle stocke du pollen et pond un œuf.
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Une communauté de 1860 Dorloteurs
Curieux.ses, passionné.e.s et engagé.e.s, vous avez vécu intensément l’arrivée de vos première protégées. Pour certains, le confinement a permis une parenthèse plus calme et proche de la nature, propice à l’observation des abeilles. Vous avez parlé des Dorloteurs autour de vous, avez fait adhérer vos proches à la cause des abeilles sauvages. Pour votre soutien sans faille, vos partages et vos mots d’encouragements qui nous ont réchauffé le cœur :

NEONICOTINOIDES : LE RETOUR DE LA POLÉMIQUE 

Cet été, le gouvernement a annoncé vouloir ré autoriser l’utilisation de ces insecticides neurotoxiques sur les cultures de betteraves. Pourtant interdites en 2018, ces substances sont connues pour être hautement nocives pour les abeilles, insectes et pollinisateurs. L’objectif du gouvernement : sauver la filière de la betterave sucrière… Mais à quel prix ?
En effet, les néonicotinoïdes ont des effets dévastateurs sur les butineurs : leurs capacités motrices, d’apprentissage et de mémoire sont fortement impactées. A forte dose, ces substances entraînent la mort immédiate des abeilles et autres pollinisateurs.

C’EST LE MOMENT DE REMPLIR VOTRE JOURNAL DE BORD !

Votre Dorlotoir et les nids de vos petites protégées sont maintenant à l’abri : vous avez vécu votre première saison au côté des abeilles sauvages. Toutes vos observations ont une valeur inestimable : c’est grâce à vous que nous connaîtrons mieux ces petites pollinisatrices, pour définir comment les protéger !
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OUVREZ L’ŒIL

Vous êtes nombreux et nombreuses à nous demander à quel moment nous renvoyer vos précieux cocons. Patience, ça ne saurait tarder ! On vous envoie toutes les explications détaillées très bientôt…

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La gazette d’août 2020

LES ABEILLES SAUVAGES EN AOÛT

Nous sommes fin août et la saison estivale est déjà bien avancée. Certaines espèces d’abeilles sauvages sont toujours actives dans les Dorlotoirs et le seront encore quelques semaines, jusqu’à ce que les jours aient sensiblement raccourci, accompagnés par une baisse des températures. Dans les régions ensoleillées, ces butineuses seront actives jusqu’à fin septembre !

ABEILLE RÉSINIÈRE GÉANTE, QUI ES-TU ?

Arrivée dans vos Dorlotoirs ces dernières semaines, l’abeille résinière géante impressionne par sa taille : c’est la deuxième plus grande abeille après le xylocope violacé.

Cette abeille géante, importée accidentellement d’Asie au début des années 2000, est encore peu connue. Initialement arrivée dans le sud de la France, elle tend aujourd’hui à se répandre sur l’ensemble du territoire.
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METTRE A L’ABRI LES NIDS DE VOS ABEILLES D’ÉTÉ

Nous en parlons souvent avec vous, les parasites représentent une vraie menace pour les populations d’abeilles sauvages. C’est pourquoi les Dorloteurs ayant accueilli des abeilles dès le début du printemps ont déjà mis leurs nids à l’abri. Pour celles et ceux qui ont installé leurs Dorlotoirs plus tardivement, à partir du mois de juin, vous accueillez peut-être désormais des osmies, des coupeuses de feuilles ou des cotonnières :
A votre tour de protéger vos petites butineuses !
1 – Vérifiez qu’aucun nid n’est en cours de construction
Placez-vous à proximité du Dorlotoir pendant 10 à 15 min lorsque le soleil est au rendez-vous. Si vous n’observez aucune abeille entrer ou sortir, c’est qu’aucun nid n’est en cours de construction.
2 – Retirez les tubes en carton

Les tubes en carton qui ont été bouchés par les abeilles peuvent être retirés délicatement du Dorlotoir. Manipulez-les avec précaution pour ne pas abîmer vos abeilles en développement !

Stockez les tubes dans une pièce à température ambiante (garage ou abri de jardin par exemple), bouchon en plastique vers le bas et bouchon en terre (formé par l’abeille) vers le haut. Ainsi, les larves restent bien au contact de leur stock de pollen ! Vous pouvez ensuite placer l’ensemble dans le filet.

3 – Installez le filet sur le Dorlotoir
Si des tunnels ont été formés entre les planchettes en bois ou dans le tiroir du Dorlotoir, placez directement le Dorlotoir dans le filet qui a été fourni. Il sera ainsi protégé d’un certain nombre de prédateurs et de parasites.
En résumé…

OU VIVENT LES ABEILLES SAUVAGES ?

Les abeilles qui s’installent dans les Dorlotoirs font souvent partie du genre Megachilidae et construisent leurs nids dans des galeries : tiges creuses, roseaux, bambous mais aussi trous d’aération des fenêtres, fissures dans les murs des maisons… Mais saviez-vous qu’il existe de nombreux autres modes de nidification chez les abeilles ?
Les abeilles terricoles
Elles font leur nid dans le sol, en n’utilisant le plus souvent aucun autre matériau. La galerie principale a une profondeur de 10 à 50 cm et donne accès à des galeries secondaires. En France, on estime que 70% des abeilles sauvages sont terricoles.
Les abeilles hélicicoles
Ces abeilles ont un lieu de vie tout à fait original puisqu’elles emménagent dans des coquilles d’escargots vides ! La plupart d’entre elles commencent par une phase de ménage, avant de construire leurs cellules larvaires, à partir des matériaux trouvés à proximité.
Les abeilles charpentières
Ces abeilles, dont la plus imposante est le xylocope, creusent des galeries dans du bois tendre ou vermoulu. Elles y construisent ensuite leurs nids, en séparant les cellules larvaires grâce à de la sciure transformée en une pâte collante.
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La Gazette de juillet 2020

LES ABEILLES SAUVAGES EN JUILLET

Ce mois de juillet, l’été est bel et bien là et les températures sont en hausse. Les floraisons sont plus éparses et les ressources en pollen et en nectar commencent à diminuer. Cela ne freine pas l’entrain des abeilles d’été qui sont en plein pic d’activité ! Elles butinent les fleurs mellifères de saison, comme les cosmos, les campanules, les phacélies ou la vipérine.
De nombreux Dorloteurs ont d’ailleurs partagé avec nous leur joie de voir s’installer des abeilles cotonnières dans leurs Dorlotoirs.

ABEILLE CHARPENTIÈRE, QUI ES-TU ?

                                   

Le xylocope violet, aussi appelé abeille charpentière, est une abeille solitaire qui ne s’installe pas dans nos Dorlotoirs mais que vous pouvez rencontrer en France du mois de juin jusqu’à la fin de l’été. Elle creuse des galeries dans du bois mort, pour y nicher.
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ISODONTIA MEXICANA, GUÊPE SOLITAIRE DE VOS DORLOTOIRS

Certains Dorloteurs ont pu observer avec surprise des sauterelles vertes dans le tiroir du Dorlotoir, entourées de débris végétaux, herbes sèches et aiguilles de pin. Ces nids ont été construits par la guêpe solitaire Isodontia Mexicana, au mode de nidification bien singulier.
Elle capture des grillons ou des sauterelles qu’elle place dans le nid. Elle pond ensuite sur ses proies paralysées qui serviront à nourrir les larves une fois les œufs éclos.
Dans le nid, elle construit des cellules séparées par des débris végétaux. N’ayez pas d’inquiétude : Isodontia Mexicana peut tout à fait cohabiter avec les abeilles sauvages de votre Dorlotoir.
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PROTÉGER LES ABEILLES DE LA CHALEUR

L’été est souvent synonyme de fortes chaleurs, parfois difficiles à supporter pour nous comme pour les animaux et les insectes. Découvrez comment quelques gestes simples peuvent aider les abeilles en cette saison !

1 – Aménager un point d’eau

Pour s’hydrater, se rafraîchir ou construire leur nid, les abeilles sauvages comme domestiques ont besoin d’eau, surtout en période de fortes chaleurs. Pour les aider, vous pouvez construire un abreuvoir adapté. Il vous suffit s’installer une coupelle d’eau, avec quelques cailloux ou bouts de bois qui permettront aux abeilles de se poser pour boire.

2 – Leur offrir un coin d’ombre

Assurer une zone d’ombre aux heures les plus chaudes de la journée permet au Dorlotoir et à ses habitantes de ne pas monter en température.

3 – Planter des fleurs à proximité du Dorlotoir

Cela évite à vos petites protégées de parcourir de longues distances pour trouver de quoi se nourrir et construire leur nid !

OU DORMENT LES ABEILLES SAUVAGES ?

L’activité soutenue des abeilles sauvages leur impose des temps de repos réguliers, le plus souvent sur les fleurs dont elles récoltent le pollen. La nuit, les femelles trouvent refuge dans les cavités qui accueillent leurs nids en construction : cela leur permet de se reposer à l’abri des prédateurs, tout en protégeant le nid.
Pour les mâles, non impliqués dans la fabrication des nids, la question est plus délicate. Ils doivent trouver des abris pour passer la nuit sans s’exposer aux menaces des prédateurs. Chez certaines espèces, ils se regroupent et s’accrochent à une fleur ou plante à l’aide de leurs mandibules.

La gazette de juin 2020

LES ABEILLES SAUVAGES EN JUIN

La frénésie du printemps laisse place aux bourdonnements plus discrets des abeilles d’été. Plus difficiles à observer, elles n’en sont pas moins essentielles et ont déjà commencé à investir vos Dorlotoirs ! Attention, certaines d’entre elles ne remplissent pas leurs nids jusqu’au bout… Un tube vous semblant vide peut en réalité abriter de jeunes abeilles en plein développement !
Les espèces d’été sont nombreuses : elles ont des apparences et des comportements très variés. On voit cohabiter :
Des OSMIES, qui utilisent de la boue pour fabriquer les cloisons de leur nid.
Des ABEILLES COUPEUSES DE FEUILLES, qui découpent très nettement les feuilles de vos plantes pour former des nids en forme de cigare.
Des ABEILLES COTONNIÈRES, qui utilisent des fibres végétales, d’aspect cotonneux.

ABEILLE COTONNIÈRE, QUI ES-TU ?

Ne vous laissez pas berner par son corps aux stries jaunes et noires, qui lui donnent un aspect de guêpe. L’anthidie est bien une petite abeille, au mode de nidification bien spécifique ! Elle utilise des fibres végétales très fines pour construire son nid, dans ce qui ressemble à du coton. D’où son nom d’abeille cotonnière !

QUE SE PASSE-T-IL DANS MON DORLOTOIR ?

Les abeilles de printemps ont terminé de construire leurs nids et les larves sont en plein développement. A vous de jouer et de les protéger en installant le filet ! Un email dédié vous a été envoyé il y a quelques jours. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore reçu, retrouvez tous nos conseils ici !
Je protège mes abeilles

QUI SONT CES PARASITES QUI S’INTÉRESSENT AUX NIDS DANS MON DORLOTOIR ?

Les nids de vos osmies représentent de véritables garde-manger pour de nombreux prédateurs. Parmi ces parasites, nous pouvons citer la mite du pollen, qui s’accroche aux poils des abeilles pour se déplacer, ou la mouche cacoxenus qui se faufile dans le nid de l’abeille pour y pondre ses propres œufs.
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ET LES ABEILLES A MIEL DANS TOUT CA ?

Depuis des mois, le réseau des Dorloteurs contribue à la protection des abeilles sauvages, indispensables à l’équilibre de nos écosystèmes. Mais il n’est pas question de laisser de côté l’abeille à miel, dont le rôle est tout aussi primordial : elle contribue à la pollinisation de 80% des espèces végétales au côté de ses cousines sauvages. Pourtant, 300 000 colonies disparaissent chaque année.
L’initiative Un Toit Pour Les Abeilles, c’est 10 ans au côté de l’abeille à miel, plus de 10 000 ruches installées sur le territoire et près de 100 apiculteurs soutenus à travers le parrainage de ruches.
Découvrir l’initiative

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La gazette de mai 2020

Les beaux jours sont bien installés et vos jardins et balcons bourdonnent de toutes parts. Le mois de mai est peut-être celui qui voit cohabiter le plus d’espèces d’abeilles sauvages : les abeilles de printemps terminent leurs nids tandis que celles d’été apparaissent petit à petit.
LES ABEILLES SAUVAGES EN MAI
Le mois de mai est une période de transition pour les abeilles sauvages. Les espèces de printemps comme les osmies cornues et osmies bicornis laissent peu à peu la place à de nouvelles espèces d’été, plus difficiles à apercevoir mais tout aussi passionnantes ! C’est la bonne période pour observer l’apparition des mégachiles, qui utilisent des feuilles à la place de la terre pour construire leur nid. D’autres espèces d’osmies viennent aussi égayer vos jardins, comme l’osmie bleu acier.
MEGACHILE DE WILLUGHBY, QUI ES-TU ?
La mégachile de Willughby fait partie de la famille des abeilles « coupe feuilles ». Elle construit son nid à partir de fragments de feuilles et pond ses œufs dans des cellules en forme de cigare. On la retrouve dans de très nombreux pays, à la campagne comme en ville ! Si vous observez des feuilles découpées nettement dans votre jardin, vous abritez sûrement des mégachiles !
QUE SE PASSE-T-IL DANS MON DORLOTOIR ?
Les Dorloteurs ayant installé les Dorlotoirs au début de la saison ont pu observer une belle évolution des nids de leurs osmies. Les œufs ont éclos après quelques jours, et les larves se sont développées pendant plusieurs semaines. Lorsque la larve a consommé la quasi-totalité de son stock de pollen, elle commence à construire le cocon dans lequel elle s’abritera pour passer les prochains mois.
Près de trois quarts des espèces d’abeilles sauvages construisent des galeries souterraines dans lesquelles elles font leurs nids !
La réponse est OUI ! De nombreux Dorloteurs citadins ont d’ailleurs eu la chance d’accueillir ces petites butineuses dès le début du printemps. Les zones urbaines et périurbaines peuvent présenter de réels avantages pour les butineurs sauvages : nombreuses variétés floralestempératures plus élevées, pesticides moins présents.

La gazette d’avril 2020

Ce mois d’avril 2020 ne ressemble à aucun autre. Comme la moitié de la population mondiale, les Français sont confinés depuis déjà plusieurs semaines. Chez les Dorloteurs d’Abeilles, nous essayons de porter un regard résolument positif sur ces événements. Avez-vous remarqué comme le ciel est plus dégagé dans les grandes villes, allégé de sa pollution habituelle ? Comme les gazouillis des oiseaux ont remplacé les klaxons des voitures ? Ces élans de solidarité entre voisins et pour les soignants ne font-ils pas chaud au cœur ?

Tous ces bouleversements n’ont pas empêché les premières osmies de faire leur apparition dans les régions les plus ensoleillées. Et comme vous êtes nombreux et nombreuses à rester chez vous en ce moment, on a pensé qu’il était temps de lancer la première newsletter mensuelle des Dorloteurs d’Abeilles !

Chaque mois, vous recevrez cette gazette qui vous permettra de mieux connaître les abeilles sauvages, pour mieux les dorloter.

VOUS ÊTES PRÊTS ? C’EST PARTI !

Les abeilles sauvages en avril

Le mois d’avril correspond au début de la haute saison pour les osmies. Les cocons formés l’année dernière éclosent pour donner naissance à une toute nouvelle génération. Chez certaines espèces comme osmia cornuta, les premiers cocons à éclore sont ceux des mâles, positionnés à l’entrée des nids. Car, en effet, ces abeilles peuvent choisir le sexe des œufs qu’elles pondent ! Les mâles sortent donc du nid les premiers et attendent patiemment les femelles pour débuter la période de reproduction. En fonction des régions, les osmies peuvent éclore plus ou moins tôt : il faut que les températures matinales avoisinent les 12 degrés pendant plusieurs jours consécutifs pour que ces petites pollinisatrices pointent le bout de leurs antennes.

On peut observer ces abeilles de mars à juin : pas de panique si vous n’avez pas encore eu la chance de les accueillir chez vous, il fait peut-être encore un peu trop frais !
Commence ensuite le long processus de la fabrication du nid… Sujet passionnant que nous aborderons dès le mois prochain !

Osmie cornue, qui es-tu ?

La première abeille sauvage à investir le Dorlotoir en ce début de saison est l’osmie cornue (osmia cornuta), que certains ont déjà eu la chance d’observer.

Quelles fleurs pour les abeilles ?

Pour maximiser vos chances d’accueillir des osmies, vous pouvez planter à proximité des fleurs riches en pollen et en nectar, qui seront une source abondante de nourriture et de matière pour la construction de leur nid. On peut citer par exemple les primevères, le muscari, le buis ou la jacinthe, ainsi que de nombreux arbres fruitiers.
Les abeilles sauvages n’ont pas de reine : chacune d’elle pond ses propres œufs

Est-ce que les abeilles maçonnes se plaisent en ville ?
(Réponse dans la newsletter du mois de mai !)
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